Une région Centre-Val de Loire toute bleue
le 30 mars 2015 à 12h03
Ce lundi matin, les six
conseils départementaux de la région Centre-Val de Loire ont une majorité de
centre-droit. Les deux défaites qui avaient fait basculer à gauche le Cher en
2004 et l’Indre-et-Loire en 2008 sont donc effacées : le deuxième tour des
élections départementales, dimanche 29, a même pris une allure de triomphe en
Eure-et-Loir (28 sièges contre 2 qui reviennent à un binôme divers gauche à
Lucé), dans le Loiret (36 sièges contre 6 à la gauche, qui reste toutefois bien
implantée en banlieue orléanaise), dans l’Indre (20 sièges contre 6) et le
Loir-et-Cher (22 contre 8). Fraîchement reprise, l’Indre-et-Loire se donne
largement à sa nouvelle majorité (30 sièges contre 8). Le score est un peu plus
serré dans le Cher (24 sièges contre 14 que se partagent le PS, qui conserve 3
des 4 cantons de Bourges, et le Front de gauche, qui gagne les 4 sièges en jeu
à Vierzon). Il est à noter que le FN, qui s’était maintenu dans 13 des 19 cantons
du Cher, ne gagne aucun siège.
Trois présidents en exercice
restent en place : Albéric de Montgolfier en Eure-et-Loir, Louis Pinton dans
l’Indre et Maurice Leroy dans le Loir-et-Cher. Dans le Loiret, ce n’est plus un
secret, Hugues Saury (Olivet) devrait succéder à Éric Doligé, qui ne se
représentait pas. Dans le Cher, le fauteuil devrait revenir au maire UMP
d’Aubigny-sur-Nère, Michel Autissier. Dans la très œcuménique Indre-et-Loire,
l’UMP laisse deux UDI se disputer le fauteuil présidentiel : Jean-Yves Couteau,
premier adjoint de Philippe Briand à la mairie de St-Cyr-sur-Loire, sera favori
face à Pierre Louault, élu à Loches.
Affaires publiques
Exfiltré ?
David Jacquet, qui avait chipé en 2020 la mairie d’Artenay…
Déchéance
Il aura tout connu. Polytechnicien, énarque, directeur…
Passagers clandestins
Il n’est pas content Serge Grouard. Le maire d’Orléans…
Décès d’Olivier de Brabois
Nous avons appris hier le brusque décès d’Olivier de…
Dans l’arène
La crise agricole a projeté Marc Fesneau dans l’arène,…