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Orléans imposera-t-elle son candidat à la Métropole ?

le 15 juillet 2020 à 11h03

Adversaire socialiste de Serge Grouard en 2014, balayée à l’époque dès le premier tour de scrutin, Corinne Leveleux-Teixeira a fait ce commentaire sur les réseaux sociaux, au lendemain de la victoire historique de son ancien rival : « Orléans aime cet homme et son équation personnelle suffit, comme celle de Jean-Pierre Gorges à Chartres, à paralyser les dynamiques politiques en œuvre ailleurs. »
Au premier tour, Serge Grouard avait recueilli 35,62 % des suffrages, une avance plus que confortable sur Olivier Carré (24,11 %) et Jean-Philippe Grand (19,21 %). Le score en avait surpris plus d’un. « À Orléans, Serge Grouard, c’est le patron. Les autres sont des enfants à côté de lui », glisse le député MoDem Richard Ramos, auquel on ne peut reprocher des accointances avec le maire d'Orléans. 
Et pourtant, durant cet entre-deux-tours de trois mois, beaucoup considéraient que « les cartes étaient rebattues » pour reprendre la formule qu’Olivier Carré n'a eu de cesse de répéter. De son côté, Jean-Philippe Grand (31,72 %), très peu présent sur le terrain, est resté hors du débat politique. En « off », le candidat EELV ne cachait d'ailleurs pas qu'il avait réservé une location pour le mois d'août et qu'il comptait bien l'honorer. Même en cas de victoire…
Au soir du second tour, sèchement battu par Serge Grouard (40,29 % des voix), Olivier Carré (27,98 %) démissionnait de son mandat, laissant à Muriel Sauvegrain, cinquième sur sa liste et ex-amie fidèle de Serge Grouard, le cadeau empoisonné d'annoncer seule les résultats et d’assurer l'intérim pendant la semaine qui précédait l’élection du maire en conseil municipal. 
Cette victoire acquise, reste pour Serge Grouard l’épineuse question de la présidence de la Métropole puisqu’il a fait campagne sur la nécessaire séparation des deux casquettes. Ceci étant, il souhaite qu’Orléans, qui représente 40 % de la population métropolitaine, reste aux commandes de la collectivité avec la présidence et sept vice-présidences. 
Mais le fauteuil de président attire aussi le maire d’Olivet et actuel 1er vice-président d’Orléans Métropole, Matthieu Schlesinger, qui commence à faire consensus à droite comme à gauche, dans un paysage politique qui a changé avec la victoire de la socialiste Carole Canette à Fleury-les-Aubrais. Moyennant huit vice-présidences, dont une pour Saran, qui n’en avait plus, la gauche est prête à se rallier à la candidature de Matthieu Schlesinger. 
La semaine dernière, Serge Grouard a sorti de son chapeau le nom de Michel Martin, son fidèle adjoint aux finances depuis 2001, également en charge de celles de la Métropole. Une candidature qui n’a pas fait l’unanimité, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais dans le cas où Michel Martin et Matthieu Schlesinger s’opposeraient, la gauche n’exclut pas de présenter la candidaturede Christophe Chaillou, le maire socialiste de St-Jean-de-la-Ruelle. « Nous représentons 100 000 habitants et sept des dix plus grosses communes. On n’est pas là pour arbitrer entre Untel ou Untel », argue l’intéressé. 
Une ultime réunion de conciliation est prévue ce mercredi matin avant la séance fatidique du conseil métropolitain, jeudi.

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