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Polémique sur la date des élections régionales

le 16 juin 2020 à 12h03

Le déjeuner d’hier à l’Élysée entre Emmanuel Macron, Jacqueline Gourault, Renaud Muselier et François Bonneau, ce dernier en sa qualité de président délégué de Régions de France, a suscité une véritable tempête médiatique. « Je vous aide financièrement si vous m’aidez à reporter les régionales après la présidentielle car j’ai des opposants politiques parmi vous », aurait lancé le président de la République à Renaud Muselier, proposition rapportée quelques minutes plus tard par ce dernier aux autres présidents de Régions.
En quelques heures, la presse s’emparait du sujet. « Un jour, Emmanuel Macron veut changer la date de la présidentielle pour l’avancer, le lendemain il veut changer la date des régionales pour les reculer. Les élections, ce n’est pas un jeu de dés ! Derrière les élections, c’est le peuple ! Et le peuple on le respecte », aurait notamment déclaré Xavier Bertrand, patron des Hauts-de-France, tandis qu’un autre élu s’indignait : « Le chef de l’État nous fait un chantage ? C’est totalement anti-républicain ».
La mayonnaise est montée si vite qu’une heure après avoir publié un communiqué lénifiant, vantant la qualité de l’échange, « direct et respectueux » entre le chef de l’État et les deux présidents de Régions présents au déjeuner, Renaud Muselier récusait « formellement » les propos attribués à ses collègues : « Ces fuites inacceptables ne doivent pas nous détourner de notre objectif principal : faire rebondir la France dans le cadre d’un accord intelligent entre l’État et les Régions », ajoutant que « ni François Bonneau, ni moi-même ne nous laisserons entraîner dans des polémiques stériles ».
Mais ces dénégations n’abusent personne, le calendrier politique a bel et bien rattrapé la gestion de la crise sanitaire. Depuis l’automne, on sait que Xavier Bertrand conditionnera sa candidature à l’élection présidentielle de 2022 à une victoire préalable aux élections régionales. Valérie Pécresse songe aussi à se présenter : « J’y pense beaucoup car je suis très effrayée par le duel Macron-Le Pen ». Et on ne peut pas exclure un autre chef d’exécutif régional, Laurent Wauquiez, qui dépense en ce moment beaucoup d’énergie en Auvergne-Rhône-Alpes.
Si le projet présidentiel se concrétise, il faudra aller vite, car des élections ne peuvent pas être déplacées sans le respect d’un délai minimum. Le précédent scrutin régional avait d’ailleurs déjà été repoussé de mars à décembre 2015.

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