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Tours Métropole : la bataille pour le perchoir a déjà commencé

le 11 juin 2020 à 19h02

À un peu plus de quinze jours du deuxième round des élections municipales, où l’alliance des écologistes, des socialistes et de la gauche radicale conduite par Emmanuel Denis (EELV) semble en mesure de l’emporter à Tours, les manœuvres pour la conquête de Tours Métropole Val de Loire battent son plein. D’autant que la collectivité aujourd’hui présidée par Philippe Briand (LR) pourrait se refuser à une gauche qui, si elle gagne à Tours, ne pourra compter que sur une trentaine des 38 sièges attribués à la ville centre. Et il en faudra 44 pour obtenir la majorité dans la nouvelle assemblée.
« Le fauteuil n’est pas hors de portée, mais la seule victoire à Tours ne suffira pas », confirme un responsable de gauche local. De l’avis des nombreux observateurs, l’issue du vote à St-Pierre-des-Corps, fief communiste menacé par le médecin divers droite Emmanuel François, un nouveau venu dans la vie publique, constituera la clef de l’évolution politique métropolitaine. « Si les communistes l'emportent, les quatre sièges apportés par St-Pierre-des-Corps pourraient faire la différence. Mais de toutes les façons, notre majorité sera extrêmement courte », corrobore l'ex-député socialiste Jean-Patrick Gille qui a beaucoup œuvré pour la constitution d’une liste de gauche unique à Tours et se verrait bien au perchoir métropolitain. L’écologiste Emmanuel Denis a, en effet, annoncé qu’il ne souhaitait pas cumuler son éventuel mandat de maire avec la présidence de la Métropole, laissant ainsi – sans rien graver dans le marbre – le champ libre à ses alliés socialistes. 
Mais c’était sans compter sur le subtil jeu d’intrigues dont certains élus se sont fait une spécialité. Primus inter pares, Philippe Briand, en professionnel des vieilles ficelles, a déjà soufflé l’idée que la Métropole ne pouvait pas revenir à un élu de Tours, histoire de briser les espoirs de Jean-Patrick Gille. C’est sur ce thème que le maire de St-Cyr-sur-Loire bat le rappel des maires des petites communes, par nature sensible à l’argument. Toujours à son aise lorsqu’il joue sur plusieurs tableaux, Philippe Briand inciterait en même temps certains élus du camp d’en face, dont le maire socialiste de La Riche Wilfried Schwartz, à le soutenir, en promettant de leur céder son fauteuil de président à mi-mandat. « Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent… », prêtait-on à son mentor Jacques Chirac qui en connaissait un rayon sur la question.
Les écologistes ont aussi instrumentalisé la « doctrine « Briand. Ils pousseraient en coulisse la candidature d’un élu écologiste mineur, dont le seul fait d’armes est d’être le premier adjoint du maire de Chambray-lès-Tours. « De son bureau municipal, Emmanuel Denis contrôlerait ainsi une sorte de directeur de cabinet à la Métropole qui saurait ce qu’il doit à celui qui l’a installé dans le fauteuil », analyse cet élu métropolitain de droite qui estime toutefois ce scénario du tout-écolo « hautement improbable ». Et pour conclure dans le registre proverbial, faut-il rappeler à celui qui se voit déjà maire de Tours que « l’ingratitude est la récompense du bienfaiteur ».

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