Noir c’est noir
le 23 juin 2021 à 18h34
C’est un coup de tonnerre dans le ciel chargé de la vie publique
tourangelle. Accusé d’avoir frappé son directeur de cabinet Albin Herbette, un ancien permanent du parti socialiste qu'il avait lui-même recruté après sa prise de fonction, en juillet 2020, Wilfried
Schwartz a annoncé le 23 juin qu’il démissionnait de la présidence de Tours Métropole Val de Loire : sa démission devrait être actée le 8 juillet
lors d’un conseil métropolitain qui aura à charge d’élire un nouveau président.
L’altercation a eu lieu dans la matinée au terme d’un échange houleux au
cours duquel son collaborateur lui avait fait part de la dégradation du climat
interne et des multiples pressions subies par les agents. « Management
par la terreur », « harcèlement organisé » :
depuis quelques jours, les langues se déliaient et des agents évincés ou poussés
vers la sortie – une vingtaine de cadres auraient quitté le navire depuis un an
– se répandaient auprès des rédactions sur les pratiques managériales
insupportables de Wilfried Schwartz et de sa garde rapprochée. Le 12 juin, déjà,
le président de la Métropole s’en était pris violemment à sa chargée de communication Elsa
Steward, depuis cette date en arrêt maladie.
Cet improbable coup de sang, à mettre au passif d’un élu dépassé par sa
tâche et engagé dans la joute des élections départementales, va
rebattre les cartes au sein de l'exécutif métropolitain issu le 17 juillet dernier d’un fragile
compromis politique entre la droite et la gauche.
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