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Les retards de paiement à l’origine d’une défaillance d’entreprise sur quatre

le 06 avril 2009 à 15h25

Les retards de paiement à l’origine d’une défaillance d’entreprise sur quatre

L’étude co-réalisée par Altares et Deloitte Finance, évoquée à la Une de notre édition imprimée du 8 avril, rappelle que les délais de paiement sont à l’origine d’une défaillance d’entreprise sur quatre. Le rapporteur ajoute que lorsque le délai dépasse 30 jours, la probabilité de voir le débiteur déposer son bilan est multipliée par 6, risquant dès lors de reporter le risque de défaillance sur le fournisseur créancier.

On voit combien le dispositif de la loi sur la modernisation de l’économie instituant des délais de règlement plus courts arrive de manière opportune. Certes imparfaite, elle a au moins le mérite de mettre le doigt sur ce mal endémique et obligera peut-être l’Etat et les entreprises publiques, qui sont loin de faire partie des payeurs les plus vertueux, à appliquer la règle.

Altares et Deloitte soulignent la progression du nombre de dépôts de bilan observée ces dernières années. Mais la crise née en 2007 n’est pas l’unique responsable d’un phénomène d’abord corrélé au fort mouvement de créations d’entreprises initié en 2002. Tous les dépôts de bilan ne sont pas aussi dramatiques pour l’emploi et l’économie locale que celui de LG Philips Display (ci-dessus l’usine de Dreux) qui a choisi cette voie en janvier 2006 pour échapper à ses créanciers. Mais l’étude rappelle aussi combien la mortalité est élevée après un dépôt de bilan : dans plus de 91 % des cas, le passage à la barre du tribunal de commerce se solde par une liquidation judiciaire (à 63 % immédiate, à plus de 28 % postérieure au jugement de redressement judiciaire). Et seules 7 % des entreprises peuvent présenter un plan de continuation – qui va moins d’une fois sur deux à son terme – alors que 1,7 % font l’objet d’un plan de cession.

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