Vinci négocie une rallonge pour la LGV Tours-Bordeaux
le 13 avril 2011 à 15h53
Le financement de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Tours et Bordeaux s’organise dans la douleur. Ainsi, le groupe de TP Vinci, retenu il y a un an pour construire et exploiter cette desserte dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP), exige un supplément de 60 M€ en sus des 7,2 Md€ qui constituaient le montant initial du contrat. Les dirigeants de Vinci justifient cette demande de révision par l’augmentation du prix des matières premières.
Rappelons que le contrat de concession n’a toujours pas été signé : le constructeur peine à trouver les 3 Md€ prévus auprès des banques ; l’Etat ne parvient toujours pas à rallier l’ensemble des collectivités locales à la cause de la LGV : près de 200 M€ sur le 1,5 Md€ attendu manquent à l’appel. Notons que la Région Centre a accepté de contribuer à hauteur de 16,1 M€… en échange de la prise en charge par l’Etat (17 M€) de la suppression d’un passage à niveau près de Chartres, un préalable à la réouverture de la ligne voyageurs Orléans-Chartres.
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