Les sites Doux de Blancafort et Boynes menacés
le 27 juillet 2012 à 11h59
A quelques minutes de l’examen de l’avenir du groupe Doux par le tribunal de commerce de Quimper, deux options sont sur la table : une reprise choisie parmi 13 offres, dont celle du consortium Sofiprotéol, et un plan de continuation, avec, au côté de Charles Doux, une entrée majoritaire (80 %) de la banque Barclays prête à convertir sa créance (140 M€) en capital.
Cette décision, qui sera vraisemblablement mise en délibéré, devra être tranchée au plus tard le 31 juillet. « Les administrateurs ne pourront garantir les salaires dans le cadre des AGS pour le mois d’août », met en garde Françoise Lavisse, déléguée CFTC à Blancafort (18), unité d’abattage menacée par la suppression de la moitié, voire de la totalité de ses quelque 200 postes. « Dans le cas d’une reprise par Sofiprotéol, 90 postes seraient supprimés à Blancafort et une cinquantaine à Boynes (45) tandis que Charles Doux liquiderait ces sites ainsi que toutes les unités de frais pour ne conserver que les pôles de produits élaborés et congelés », détaille-t-elle.
En cas d’adoption du plan de Sofiprotéol, le volailler Duc serait candidat à la reprise du site de Blancafort et, en association avec le spécialiste de la nutrition animale Glon Sanders, de l’usine d’aliments de Clémont (18). Sur les trois sites Doux Poussins à Châteaulin (29), La Harmoye (22) et Amilly (45), seul ce dernier pourrait conserver 12 de ses 18 postes.
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