À Amilly, les salariés de Sanofi toujours dans l’expectative
le 09 septembre 2014 à 17h04
Après l’annonce, hier lundi 8 septembre, de la cession de l’usine Sanofi de Quetigny (21) au façonnier pharmaceutique Delpharm, l’incertitude règne toujours sur le sort qui sera réservé à celle d'Amilly (45), également concernée par les révélations du Canard Enchaîné du 9 juillet sur le projet Phœnix de restructuration de la big pharma française. Au fil des années, l’unité de production de l’agglomération montargoise, qui emploie quelque 400 salariés à la fabrication et au conditionnement des sachets d’Aspégic et de produits pâteux (dentifrices et pommades), a perdu son intérêt stratégique. Récemment, elle a perdu le contrat de fabrication en sous-traitance des pâtes dentifrices Fluocaril et les productions de formes pharmaceutiques sèches (comprimés, poudres…) du site ne sont guère plus solides : un concurrent de l’antalgique Aspégic devrait arriver sur le marché et l’antiépileptique Dépakine, qui assure une bonne partie de la charge, est l’un des médicaments « matures » que souhaite céder Sanofi : seule consolation, le transfert au profit d’Amilly de la fabrication de sachets d’Aspégic jusque-là assurée par Compiègne (60), une autre usine menacée. Concernant cette dernière, les milieux locaux croient savoir que les négociations ne sont pas rompues pour sa cession à un façonnier déjà présent dans le nord de la France.
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