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New York est French Tech, la Loire Valley ne l’est pas…

le 25 juin 2015 à 10h09

axellelemaire

Les technologies numériques appartiennent bien aux Américains. Hier au soir, en direct de New York, Axelle Lemaire en a fourni une nouvelle preuve en décernant un label French Tech à la ville qui ne dort jamais. Et en le refusant à la Tech Loire Valley, invitée à passer un oral de rattrapage dans deux ans… avec un jury qui aura probablement changé, les gouvernements durant moins que les réputations.
Qu’a-t-il manqué au binôme Orléans-Tours pour accompagner, outre New York, les quatre nouveaux labellisés (French Tech Côte d’Azur, Brest Tech +, Normandy Tech et Lor’N’Tech) ou, à défaut, les quatre « écosystèmes thématiques » d’Angers, Avignon, St-Etienne et de l’alliance Strasbourg-Mulhouse à laquelle on ne donnait pourtant qu’une chance infime ?
D’abord, une réunion trop tardive des candidatures orléanaise et tourangelle. Les deux villes ont commencé à travailler à un dossier commun au mois de mars : « Trop juste », comme le reconnaissait le promoteur de ToursTech. Ensuite, l’absence d’un vrai leader, issu du monde de l’entreprise, pour porter la bannière ligérienne et fédérer les énergies. L’univers digital est un monde d’entrepreneurs et une cohorte, au demeurant fort sympathique, de startupers aux revenus en devenir ne peut pas s’y substituer. Les capacités de R&D de la Tech Loire Valley n'ont pas les moyens, non plus, de rivaliser avec la Bretagne ou Sophia Antipolis… Il faut s'en convaincre : l’écosystème numérique doit impérativement s’appuyer sur une complémentarité recherche-entreprises.
Les deux ans à venir ne seront pas de trop pour améliorer ces trois points essentiels. Il faudra aussi chercher à élargir l’union, comme nous le réclamons depuis cet automne : la French Tech eurélienne regorge d’atouts et, même si Angers FrenchTech a décroché un accessit, une candidature groupée des trois grandes villes ligériennes, complétée de l’axe Chartres-Dreux-Le Mans, aurait de bien meilleures chances d’obtenir le droit de jouer en Ligue 1 digitale à partir de 2017…

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