Les sites régionaux de Famar en vente
le 09 juillet 2019 à 10h35
La fin du façonnier pharmaceutique Famar était décidément inéluctable,
comme nous l’avons maintes fois répété dans nos éditions récentes, notamment
dans notre édition bimensuelle du 22 mai (cf. LV n°729). Le nouveau CEO
Patrick Puy vient d’annoncer la vente de onze des douze unités industrielles du
groupe, dont quatre en France, autant en Grèce, les dernières se partageant
entre les Pays-Bas, l’Italie, l’Espagne et le Québec. Celle de St-Genis-Laval,
près de Lyon (322 salariés, dont 32 intérimaires), va être placée en
redressement judiciaire ; elle est jugée « invendable »
par Patrick Puy qui évoque la recherche d’acteurs industriels venant compléter
l’activité pharmaceutique existante ou sa transformation en parc multi-sociétés
sans maintien du portefeuille pharmaceutique ; une soixantaine d’emplois « au
maximum » devraient être conservés, reprend le dirigeant.
La banque Lazard a été mandatée, comme nous l’avions dévoilé fin mai, pour vendre
les autres unités Famar, dont les deux situées en région Centre-Val de Loire :
Orléans (550 salariés) et St-Rémy-sur-Avre, près de Dreux (220 salariés). La
première, située dans le quartier de La Source (voir ci-dessus), aurait été auditée par des émissaires du suédois Recipharm, tient des
syndicats La République du Centre. Spécialisé dans les lyophilisés et
les injectables, le site de St-Rémy-sur-Avre, une ancienne usine de l’américain
Abbott, aurait également reçu des visiteurs. Mais le temps presse. Dans une
interview accordée au Progrès, Patrick Puy a indiqué que l’activité des
sites ne pourrait pas être maintenue au-delà d’octobre 2019.
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