Covid-19 : comment trouver des masques dans la région ?
le 21 avril 2020 à 17h19
On nous l’aura
dit et répété jusqu’à satiété. La France a cruellement manqué de
masques, blouses, gants et gel hydroalcoolique pour faire face à la
crise sanitaire.
La Région Centre-Val de Loire et son agence de développement économique
Dev’Up ont donc pris l’initiative de créer un site dédié https://equipements-protection-centre-valdeloire.fr
pour mettre en relation les fournisseurs d’équipements de protection
d’une part, les professionnels de santé et les entreprises souhaitant
protéger leurs collaborateurs d’autre part. Pour être référencé, rien de
plus simple : il faut s’inscrire en ligne en répondant à un court
questionnaire et en détaillant produits proposés et conditions de
distribution.
Ce 21 avril, quelques jours après la mise en ligne du site, une
cinquantaine d’entreprises s’étaient inscrites : classées en six
catégories (masques, blouses et surblouses, lunettes de protection,
gants, charlottes et chaussures, gels et solutions hydroalcooliques et
enfin désinfectants sols et surfaces et lingettes), elles sont réparties
sur tout le territoire régional et même un peu au-delà, comme Derez, un
fournisseur de matériel textile de St-Hilaire-sur-Erre (61), ou
Funestock, une société parisienne qui livre aussi bien des masques de
protection… que des pierres tombales (!).
Parmi ces fournisseurs régionaux, peu de sociétés connues, hormis
peut-être le spécialiste italien des bas de contention et des orthèses
Cizeta Medicali, qui emploie une quarantaine de salariés à
St-Amand-Montrond (18), ou le maroquinier Rioland (23 M€ de CA), qui va
assembler des masques homologués dans l’un de ses sept sites indriens.
Pour le reste, beaucoup de petites entreprises, parfois très discrètes,
qui ont fait évoluer leur production pour s’adapter aux besoins : c’est
le cas de Domcia, à Dun-le-Poëlier (18), un sous-traitant des grandes
marques de prêt-à-porter qui s’est lancé dans la fabrication de masques
barrière grâce à la mobilisation de dix-huit de ses salariées, soit 15 %
de son effectif habituel. Autre exemple, celui du laboratoire Diabelle,
un façonnier cosmétique de Morée (41), qui produisait début avril 3 000
flacons de gel hydroalcoolique quotidiennement : une reconversion
temporaire assurée par trois de ses six salariés, l’autre moitié de
l’effectif devant rester à la maison pour garder les enfants. Enfin,
citons DPL-Hervier, un autre sous-traitant du secteur de l’habillement
qui emploie 27 personnes à Châtillon-sur-Indre (36) : cette entreprise a
retrouvé l’un de ses anciens savoir-faire pour fabriquer des blouses,
surblouses et masques qui ne manqueront pas de trouver rapidement
preneurs.
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