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Deux candidats régionaux à la reprise de Famar Lyon

le 01 juin 2020 à 19h49

Deux candidats régionaux à la reprise de Famar Lyon
EXCLUSIF

Ce n’est plus seulement Frank Supplisson – encore président pour un mois de l’Agglomération Montargoise et Rives du Loing (AME) – mais un autre candidat installé en région Centre-Val de Loire qui s’intéresse à la reprise de l’usine Famar de St-Genis-Laval, près de Lyon.
Les administrateurs judiciaires en charge du dossier ont, en effet, trois offres de reprise entre les mains depuis lundi, dont deux permettraient d’organiser la cession de l’entreprise dans le cadre du redressement judiciaire prononcé le 10 juillet dernier. À ce jour, la mieux-disante socialement serait, selon nos informations, celle déposée par Yves Lambert, qui dirigea l’usine lyonnaise de juillet 2007 à février 2009. Ce pharmacien industriel de 62 ans, qui vit à Blois, proposerait de reprendre 120 salariés, soit près de la moitié de l’effectif actuel. Il a également dirigé l’usine du laboratoire Chaix et du Marais (CDM) Lavoisier de La Chaussée St-Victor (41), entre mars 2011 et mars 2016.
À ce jour, et toujours selon les informations que nous avons relayées jeudi soir sur notre site actulabo.com, Frank Supplisson, associé à la société d’investissement luxembourgeoise SecuFund, ne reprendrait que 90 des salariés lyonnais dans le cadre d’une cession d’actifs, ce qui nécessiterait que le tribunal de commerce de Paris prononce au préalable la liquidation judiciaire de l’entreprise. Cette option est, pour le moment, écartée par les administrateurs. Il n’est toutefois pas exclu que le duo, évincé l’an dernier dans le dossier de reprise de l’aciérie nordiste Ascoval, améliore encore son offre. Dans une première épure, que nous avions dévoilée en exclusivité le 30 avril, Frank Supplisson se proposait de ne reprendre que 50 salariés.
Mais la timbale pourrait finalement être décrochée par le libanais Benta Pharma Industries (BPI), qui conserverait 110 personnes dans un premier temps, garantissant une forte croissance de l’effectif dans un second. Cette option, ambitieuse, pourrait avoir les faveurs du juge-commissaire, sensible à la surface industrielle de ce laboratoire de 400 salariés qui possède deux usines au Liban et en Égypte.
Les représentants du personnel, s’ils se félicitent de cet engouement inattendu pour une usine jugée l’an passé invendable par le cost killer Patrick Puy, sont loin de pavoiser. Ils font justement observer que ces offres aux nombreuses conditions suspensives restent soumises à des engagements fermes des principaux donneurs d’ordre. Le tribunal de commerce de Paris, auquel elles vont être communiquées, devrait se prononcer à la fin du mois après avoir vérifié la viabilité économique des différentes propositions. Le temps presse pour cette usine en sursis, qui affichait en 2018 un CA de 38,5 M€ mais un montant de pertes supérieur à 10 M€ et une situation nette négative de plus de 20 M€.

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