Merci d'avoir voté.

Votre choix a correctement été enregistré.

×
Votre navigateur n'est pas jour.

Vous devez mettre à jour votre navigateur pour voir le site correctement. Mettre à jour

×

Effectuer une recherche

×
Lire Lire LV 788 À feuilleter en ligne >
  • BTP
  • caisse epargne2022

Faiveley Transport tire la sonnette d’alarme

le 21 décembre 2020 à 09h43

faiveley
EXCLUSIF

En dépit d’une conjoncture difficile marquée par un tassement de la charge, l’équipementier ferroviaire Faiveley Transport s’apprête à engager l’an prochain 6 M€ au bénéfice des activités de R&D et de bureau d’études de ses deux usines tourangelles de St-Pierre-des-Corps et de La Ville-aux-Dames. Ces unités, qui emploient respectivement 450 et 400 salariés – dont 50 % d’ingénieurs et techniciens –, sont spécialisées dans la fabrication de systèmes de portes de trains et de portes palières, ainsi que de systèmes d’information voyageurs. « C’est un effort important et inédit. Il va se traduire par des milliers d’heures d’ingénierie », nous indiquent Gildas Rault et Franck Courcelle, respectivement président et directeur général de Faiveley Transport Tours. Ces derniers portent aussi la candidature à l’accueil en Touraine d’une plateforme de distribution, source de nouveaux emplois. 
Pour autant, l’avenir industriel du site reste principalement suspendu à la signature d’un contrat majeur en mesure d’assurer une charge suffisante pour les années à venir. Il s’agit du programme de renouvellement de la flotte du RER B, connu sous le nom de code MI20. Piloté par la Région Île-de-France, cet appel d’offres porte sur la fabrication de 180 trains avec des livraisons qui s’étaleront jusqu’en 2031. Les résultats de la compétition devraient être connus au cours du premier trimestre. « C’est une source d’inquiétude parce que la tendance récente des donneurs d’ordre dans le ferroviaire n’est pas au Made in France », regrette Franck Courcelle. Faiveley Transport, filiale du groupe américain Wabtec depuis 2016, n’a pas été retenu à l’issue de celui qui visait au remplacement des rames des lignes 3, 7, 8, 10, 12 et 13 du métro parisien (332 trains, 1 646 voitures). « Nos élus et l’État doivent réagir. Il faut faire entendre raison aux donneurs d’ordre qui dépendent de la commande publique », estime Franck Courcelle qui a accueilli récemment des élus de la Métropole sur le site corpopétrussien.

Affaires publiques

Passagers clandestins

Il n’est pas content Serge Grouard. Le maire d’Orléans…

Passagers clandestins

Il n’est pas content Serge Grouard. Le maire d’Orléans…

Décès d’Olivier de Brabois

Nous avons appris hier le brusque décès d’Olivier de…

Dans l’arène

La crise agricole a projeté Marc Fesneau dans l’arène,…

Éclaté

De passage dans la région – en train, bien sûr – Marine…

Sondage

L'inflation
baissera-t-elle
en 2024 ?

Montrer les résultats