Relocalisation : le défi d’Axyntis
le 23 septembre 2020 à 09h57
Depuis une bonne
dizaine d’années, David Simonnet alerte sans relâche les pouvoirs publics sur
l’excessive dépendance de la France aux producteurs asiatiques de principes
actifs pharmaceutiques. La crise sanitaire a donné raison à ce spécialiste de
chimie fine, qui travaille pour les principaux fabricants de médicaments. Mais
le pdg du groupe Axyntis, à la Une de l’édition automnale de La Lettre
Valloire, enrage « qu’il ait fallu une pandémie mondiale pour
que les pouvoirs publics prennent conscience des dangers que ces pertes de
souveraineté font peser sur la population. »
Aujourd’hui, s’il se réjouit que l’État reconnaisse enfin que le médicament
constitue une industrie stratégique, il exhorte à « déployer un plan
d’urgence. C’est à l’échelle nationale que nous gagnerons la bataille ».
Son groupe, dont le fleuron est l’usine Orgapharm de Pithiviers (45), n’attend
pas tout, loin s’en faut, des projets de relocalisation de principes actifs et d’ingrédients
pharmaceutiques :« Notre plan d’affaires prévoit que les
relocalisations nous apportent un supplément de facturation compris entre 10 et
20 M€. » En 2019, Axyntis a réalisé 90 M€ de C ; son patron table
sur 150 M€ en 2024.
À lire
dans le magazine Lettre Valloire n°52 de septembre 2020, feuilletable en ligne sur ce site.
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