Impériales Wheels à nouveau sur les jantes
le 23 février 2024 à 14h32
Nouvelle
sortie de route pour l’usine de jantes automobiles en aluminium de Diors :
depuis 2010, Montupet, les Indiens de Deltronix puis ceux d’Alvance Wheels,
l’ancien patron de Valeo Thierry Morin et désormais l’industriel Émile Di Serio
(EDS Holding) auront échoué à rentabiliser une entreprise qui a employé jusqu’à
900 salariés au temps de sa splendeur.
Cette fois encore, tout juste deux ans après sa reprise par le lyonnais d’EDS
Holding, l’usine castelroussine mord la poussière. Hier 22 février, Impériales
Wheels a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de
Villefranche-sur-Saône (69) avec une période d’observation de deux mois :
l’effectif actuel est estimé à 180 salariés. Mis en cause par l’industriel,
l’État rappelle qu’il a engagé depuis la reprise 41 M€ – une subvention de
30 M€ et un prêt pour le solde –, complétés par les 7 M€ du Fonds
Avenir Automobile (FAA) et les 5 M€ du conseil régional, précisant qu’à ce
jour « 80 % des financements ont été versés ». L’État se
ferait tirer l’oreille pour débloquer une dernière ligne de 15 M€ au vu « de
la situation très dégradée des comptes de l’entreprise », comme
l’indique le préfet de l’Indre Thibault Lanxade, lui-même ancien chef
d’entreprise.
L’an passé, Impériales Wheels avait annoncé son déménagement du site historique
de Diors vers Le Poinçonnet, une autre commune de l’agglomération de
Châteauroux. Le transfert définitif devait avoir lieu au mois de juin cette
année : une première ligne de production et 25 salariés y travailleraient
déjà.
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