URGENCE BUDGÉTAIRE
le 20 décembre 2024 à 12h00

Devant
la levée de boucliers suscitée par le projet de loi de finances 2025, nous
avons interrogé pour cette édition de décembre les exécutifs locaux sur la
portée des dispositions budgétaires envisagées par le gouvernement et, plus
largement, sur le fragile équilibre de leurs finances et les voies et les
moyens qu’ils comptaient mettre en œuvre pour le rétablir. La démission de
Michel Barnier a, de facto, annulé les mesures qui inquiétaient tant les
collectivités territoriales. Mais celles-ci ne sont pas, pour autant, tirées
d’affaire.
Accusés de dépenser trop, les élus réfutent, mettant en avant le caractère
obligatoire de certaines dépenses imposées par l’État, l’urgence sociale et la
nécessité d’investir pour conserver les équipements au niveau. D’autres
estiment que les électeurs les ont choisis sur la base d’un programme qu’ils
doivent appliquer, « quoi qu’il en coûte », pour reprendre la
célèbre formule.
Quels que soient les arguments de chacun, la France dépense trop. Le déficit du
budget de l’État atteindra cette année la moitié de ses rentrées fiscales
(déficit de 163,2 Md€, et même de 166,6 Md€ selon le calcul révisé de l’Agence
France Trésor, pour environ 323 Md€ de recettes). Le nouveau gouvernement,
s’il tient suffisamment longtemps, a une équation complexe à résoudre.
Mais voudra-t-il, et surtout pourra-t-il s’attaquer à l’emballement de la
dépense publique ? À lire dans les pages qui suivent…
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